Vous voudriez vraiment progresser ?
Pas de miracle.
Il vous faut un fusil conforme, une bonne connaissance des techniques de tir dans votre discipline, et un mental de gagneur.
Les 3 ingrédients obligatoires du grand tireur de balltrap.
Pour le fusil, un bon test de ciblage et un armurier compétent, et c’est fait.
Pour les techniques de tir, il faut les apprendre, et les appliquer à l’entrainement.
Idem pour le mental.
Si vous voulez vraiment faire partie de l’élite, voici le ratio idéal entre entrainement et compétition.
Comptez 5 heures d’entrainement pour une heure de concours.
Et soyez patient.
Par exemple, le club de Tennis du Spartak Mosou interdit à ses nouveaux membres de faire de la compétition avant d’avoir fait 3 ans d’entrainement. (C’est ce qu’explique D. Coyle dans le « petit livre du talent », dont je vous recommande la lecture.)
On apprend les gammes. On teste, on corrige, on pratique.
Parce que la compétition ne vous fera pas progresser.
Vous serez focalisé sur votre score. Vous serez focalisé sur le classement.
Et vous perdrez de vue ce qui fait progresser.
Donc, fixez-vous des objectifs, à chaque entrainement au stand. Pas des objectifs de scores, mais des objectifs de qualité.
Du genre, aujourd’hui, je vais bosser mon positionnement de pied. Peu importe le score, si je place bien mes pieds à chaque poste, ce sera bien.
Ou alors des objectifs plateaux : aujourd’hui, je vais 30 chandelles. Ou 30 plateaux depuis le poste 1. Parce que j’ai une lacune que je veux combler.
Un autre truc fondamental à travailler ?
Vos routines de tir.
C’est la clé de la régularité. C’est-à-dire le petit processus, que l’on fait :
- Avant le tir
- Pendant le tir
- Après le tir
Qui permet de faire des scores toujours plus stables. Plus vous travaillez la régularité, plus vous progressez.
Pourquoi ?
Parce que vous éliminez les mauvaises séries. Vous ferez de plus de séries qui tournent autour de votre meilleur score.