22 choses qui distinguent les tireurs de ball-trap du commun des mortels

Contrairement au reste de la population, vous savez quel œil vous devez croire 

Certains ont un œil directeur gauche. Certains ont un œil directeur droit. Rarement, aucun œil ne domine. La différence, c’est que les tireurs de ball-trap sérieux le connaissent. 

Parce que vous avez compris que vous ne casserez jamais un plateau que vous ne voyez pas parfaitement, et devant lequel vous devez amener votre fusil. 

Vous aimez un certain type de fusil. Point barre 

Vous avez une affinité pour un type d’armes. Vous ne pourriez pas tirer avec une autre. C’est simple : vous savez que vous n’aurez pas les bonnes sensations. 

C’est comme cela que vous réagissez. 

Un mot : courbatures 

Les bras lourds en fin de journée. Le creux de l’épaule un peu sensible. La main serrant la poignée qui est un peu chaude. Vous avez agité un machin de 3.6 kg pendant des heures, ne vous étonnez pas. 

Vous dormirez bien ce soir. 

Vous aimez ouvrir une nouvelle boite de 25 cartouches et voir leur alignement 

C’est une bonne nouvelle : une nouvelle série commence. 

 Vous vous souvenez plus facilement de vos 25 que des dates d’anniversaire 

Normal quand on est passionné. 

Vous aimez encore plus le bruit que fait la longuesse quand vous la montez sur le fusil 

Ce petit clic. Si net, si clair. Comme un diapason qui donne le la. 

Vous regardez toujours la taille du coffre avant d’acheter une voiture. 

Restera-t-il assez de place lors des départs en vacances pour rajouter un étui à fusil et une caisse de  cartouches ? 

Le dimanche, vos doigts sentent la poudre et le lubrifiant à fusil 

Un de vos plaisirs ? Nettoyer soigneusement et graisser votre fusil après avoir tiré 150 plateaux le matin même. 

Cette odeur caractéristique sur nos mains, c’est le signe de ralliement des tireurs de ball-trap. 

Quand vous parle de guidon, vous pensez à tout sauf un vélo. 

Bien évidemment : vous pensez à la mire de votre cher fusil. 

Vous savez qu’une chandelle n’a rien à voir avec une bougie. 

Ça n’éclaire pas, c’est juste encore un plateau à pulvériser.

Vous êtes soit Beretta, soit Browning. Vous n’êtes pas les deux. 

En matière de fusils, les points de vue sont irréconciliables. 

Vous connaissez le niveau de concentration qu’il faut pour casser 24 plateaux de suite… 

Et ne pas craquer sur le 25ème.  

Vous blâmerez toujours trop souvent le soleil, le vent ou le pulleur. 

Et c’est une très mauvaise stratégie. 

Vous serez toujours jaloux de l’épaulé de George Digweed 

Un modèle de pureté. 

Et vous serez toujours stupéfait de la polyvalence de Kim Rhodes 

Triple Championne olympique de double trap ET de skeet. Championne en disciplines épaulée ET non épaulée. Mais comment fait-elle ? Ah oui, elle tire 1000 cartouches par jour.

Rater les deux plateaux d’un doublé est une sensation abominable. 

Vous avez de jeter votre démonter votre fusil et qu’on ne vous parle plus jamais de ball-trap ? Ca arrive à tout le monde, pas de panique. 

Un doublé de rabbits, opposés et qui se croisent? 

Quelle horreur. Une des combinaisons les plus difficiles que j’ai vu. 

Vous suivez toujours les mêmes routines avant de tirer 

Mais avez-vous une routine pour après le tir ? 

Vous faites encore des cauchemars sur ce plateau que vous deviez toucher… 

et qui a fini tranquillement son vol dans la plaine. 

Vous aimez la tactique : 

C’est bon quand le plan que vous fait pour un doublé fonctionne parfaitement. 

Vous aimez attendre le dernier moment… 

Pour casser ce rentrant au ras du sol. 

Vous tirez le second coup même si vous avez touché au premier 

Pour être certain de bien l’avoir explosé pas vrai ?